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    Michel Berger

     Michel Hamburger, dit Michel Berger, né le 28 novembre 1947 à Neuilly-sur-Seine et mort le 2 août 1992 à Ramatuelle, est un pianiste, auteur-compositeur-interprète, directeur artistique et arrangeur musical français. Il était l'époux de la chanteuse France Gall.

    Biographie

    Michel Berger naît le 28 novembre 1947 à Neuilly-sur-Seine. Il est le fils du professeur de médecine et néphrologue Jean Hamburger et de la concertiste Annette Haas, tous deux de confession juive et convertis au protestantisme. Il passe ses vacances à Saint-Cergue, en Suisse.

    Il est scolarisé au lycée Carnot (Paris, XVIIe arr.). Il fait des études de philosophie et obtient, à 21 ans, sa maîtrise sur l'« Esthétique de la pop musique » avec une étude comparative des deux derniers albums de Jimi Hendrix. Le 2 août 1992, Michel Berger meurt d'une crise cardiaque à la suite d'une partie de tennis dans sa propriété de Ramatuelle, dans le midi de la France. Il est inhumé au cimetière de Montmartre à Paris.

    Deux enfants sont nés de son union avec France Gall : Pauline Isabelle (14 novembre 1978 - morte le 15 décembre 1997 d'une mucoviscidose) et Raphaël Michel (né le 2 avril 1981).

    Carrière : Producteur & compositeur

    Il se fait connaître en tant que chanteur dès l'époque de Salut les copains dans les années 1960 et sort en 1963 un premier EP 45 t avec la chanson phare D'autres Filles. D'autres 45 tours vont suivre mais n'accrochent pas le public. Il passe ensuite à la production chez EMI où il écrit, entre autres, pour Bourvil (Les Girafes) en 1967, et pour Vanina Michel, avec qui il a une histoire en 1969. Entré chez Warner Music en 1972, il produit les deux premiers albums de sa compagne de l'époque, Véronique Sanson. En 1973, il relance la carrière de Françoise Hardy avec l'album Message personnel et produit également son 45 tours suivant, Je suis moi, en 1974.

    La même année, il écrit pour France Gall La Déclaration d'amour. Il relance la carrière de la chanteuse et produira tous ses albums à partir de 1975 ; il l'épouse le 22 juin 1976.

    Michel Berger écrit avec Luc Plamondon l'opéra-rock Starmania6. Le double album studio sort en 1978. Il est notamment interprété par France Gall, Claude Dubois, Daniel Balavoine, Diane Dufresne, Nanette Workman, Éric Estève et Fabienne Thibeault. Starmania, le spectacle, créé au Palais des congrès de Paris en 1979, remporte un vif succès, réitéré en 1988 avec, entre autres, Maurane, Sabrina Lory, Renaud Hantson, puis avec des distributions différentes lors des reprises dans les années 1990 (une version anglaise, nommée Tycoon sera réalisée en 1992).

    En 1982, il crée sa propre maison de disques, Apache, distribuée par Warner Music France.

    En 1985, il écrit et réalise l'album Rock 'n' Roll Attitude de Johnny Hallyday. Pour ce dernier, il réalise encore le live Johnny à Bercy, captation du show Johnny se donne à Bercy qu'il met en scène et qu'Hallyday donne en septembre 1987 au Palais omnisports de Paris-Bercy, avant de réaliser celui de France Gall à la fin de la même année, Le Tour de France 88.

    En 1988, dans une interview à Michel Denisot, il déclare être fasciné par Édouard Lock, Duke Ellington, le film Amadeus, Jacques Kerchache et Vanessa Paradis : « On lui tape beaucoup dessus et c'est très-très bon signe. […] elle va devenir une très-très grande vedette ».

    En 1990, il compose un nouveau spectacle musical dont le texte est toujours écrit par Luc Plamondon, La Légende de Jimmy, inspiré de la vie de James Dean, avec Diane Tell, Renaud Hantson, Tom Novembre, Nanette Workman et une mise en scène signée Jérôme Savary. Ce spectacle obtient peu de succès.

    Il compose également plusieurs musiques de films : Mektoub d'Ali Ghalem (1970), Sérieux comme le plaisir de Robert Benayoun (1975), Tout feu, tout flamme de Jean-Paul Rappeneau (1982) et Rive droite, rive gauche de Philippe Labro (1984). Il compose aussi les musiques de films publicitaires, dont celle d'Orangina.

    Il fait partie des artistes français à s'être engagés de très près dans des œuvres humanitaires, particulièrement pour celle d'Action Écoles en 1985 aux côtés de France Gall, Richard Berry et Daniel Balavoine, mais aussi pour l'Éthiopie avec Renaud (Chanteurs sans frontières) et pour Les Restos du cœur avec Coluche.

    Le 12 juin 1992 sort un album interprété pour la première fois en duo avec France Gall, Double Jeu.

    Chanteur

    La carrière de chanteur de Michel Berger débute dans les années 1960, période des chanteurs yéyés, celle de Salut les copains. Mais après avoir enregistré des 45 tours qui ne rencontrent pas un grand succès, il retourne à son rôle de directeur artistique chez Pathé Marconi jusqu'à ce qu'il enregistre son premier album solo, Michel Berger communément appelé Cœur brisé, en 1973, après le départ de Véronique Sanson. Seuls les titres Pour me comprendre et Attends-moi émergent de l'album.

    Le premier succès de Michel Berger date de 1973 avec Écoute la musique (Quelle consolation fantastique) juste après sa rencontre avec sa nouvelle muse France Gall.

    En 1975, il connaît un succès mitigé avec l'album Que l'amour est bizarre dont la chanson éponyme et Seras-tu là ? sont les deux plus réussies. L'année suivante, seule la chanson Mon piano danse, extraite de l'album homonyme, connaît un modeste succès.

    Mais c'est 1980 qui est l'année charnière pour Michel Berger ; son nouvel album Beauséjour connaît trois grands succès publics : La Groupie du pianiste, Quelques mots d'amour et Celui qui chante. La même année, il monte sur scène au théâtre des Champs-Élysées, avec le même succès.

    Michel Berger aligne encore d'autres succès comme Mademoiselle Chang en 1981, Voyou et Les Princes des villes en 1983, Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux et Y'a pas de honte en 1985.

    Après un concert au Zénith en 1986, année de la mort de ses amis  Daniel Balavoine et Coluche, il n'écrit à partir de cette période que des chansons pour France Gall, pour l'opéra-rock La Légende de Jimmy, et, en 1988, réalise avec sa propre équipe de musiciens la version d'Allah tirée de l'album de Véronique Sanson Moi le venin, figurant sur l'album, tandis que la version initiale, différente et plus courte, sort sur un simple CD maxi. Ce titre est censuré, et, à la suite de l’affaire des Versets sataniques de Salman Rushdie, lui vaut de recevoir des menaces de mort. La chanson raconte le périple d'une femme kamikaze interprétée dans le clip par Hiam Abbass. Pour les auteurs de ces menaces, la chanson est sacrilège, alors que selon la chanteuse, c'est une chanson pacifiste.

    Il revient en tant que chanteur avec l'album Ça ne tient pas debout, dont Le Paradis blanc en 1990, qui sera son dernier succès en solo. Dans Lunettes noires pour nuits blanches, en 1990, il raconte que le premier disque qu'il a acheté était de Ray Charles8.

    Deux autres succès se trouvent dans l'unique album enregistré en duo avec France Gall, en 1992 : Superficiel et léger et Laissez passer les rêves.

    Michel Berger et le cinéma

    À la fin de l'année 1984, Michel Berger manifeste un certain intérêt pour le cinéma. Beaucoup de ses proches diront que le chanteur allait vers « une vie derrière la caméra ». Désireux d'apprendre à manier l'outil cinématographique, il réalise en 1987 et en 1988 le clip de France Gall "Babacar", celui de Papillon de nuit. Au début des années 1990, il rencontre Jacques Kerchache. Les deux hommes ont un intérêt commun : la place de l'artiste dans la société. Ils travaillent ensemble à l'écriture d'un film : Totem, mais le projet n'aboutit pas à cause de la mort du chanteur.

    Hommages

    En 2012, la mairie de Paris lui rend hommage en donnant son nom à une allée du parc Monceau.

    Le 4 novembre 2015 au Palais des sports de Paris, a lieu la première représentation d'une comédie musicale de France Gall et Bruck Dawit, Résiste, reprenant certaines de ses chansons.

     

     Encore un artiste que j'aime beaucoup, Michel Berger me touche autant dans les paroles de ses chansons que dans sa façon de chanter... C'était également l'un de mes chanteurs préférés de la chanson française et ça l'est toujours ! Dommage qu'il ne soit pas là !!!

     

    Mes titres préférés parmi toutes ses oeuvres(vidéos + paroles pour certains):

     

     

     

     

     

     

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    Joe Dassin

    Joseph Ira Dassin, dit Joe Dassin, né le 5 novembre 1938 à New York et mort le 20 août 1980 à Papeete (Tahiti), est un chanteur, compositeur et écrivain américano-français. En seize ans de carrière (1964-1980), il a connu de nombreux succès dans la francophonie et ailleurs, notamment en Finlande, en Grèce et en Allemagne : Joe Dassin a vendu plus de 50 millions de disques dans le monde dont près de 17 millions en France, soit 10 millions de singles et 7 millions d'albums.

    Joe Dassin est le fils de Jules Dassin (1911-2008), réalisateur de films, et de Béatrice Launer (1913-1994), violoniste virtuose, tous deux de nationalité américaine. Il a deux sœurs, Richelle (surnommée « Ricky ») et Julie (surnommée « la petite »). Son grand-père, Samuel Dassin, était un émigré juif russe originaire d'Odessa. À son arrivée en Amérique, ne parlant pas anglais, il dit simplement qu'il venait d'Odessa aux services d'immigration. Ces derniers l'enregistrèrent sous le nom de « Dassin ».

    Années 1960 (Jeunesse)

    Joe Dassin et ses parents habitent New York puis Los Angeles où il apprend le piano, le banjo et la guitare auprès de sa mère. Son père ayant brièvement appartenu au Parti communiste américain (jusqu'à la conclusion du pacte germano-soviétique) est dénoncé par un membre du parti, le réalisateur Edward Dmytryk, désireux de s'affranchir des soupçons qui pèsent sur lui, et cédant à la pression de la commission des activités anti-américaines. Aussi la famille s'expatrie en 1950 en Europe où elle déménage de nombreuses fois ; suivant son père dans ses tournages, Joe Dassin connaît onze écoles : il étudie notamment dans plusieurs collèges en Angleterre, en Italie, à l'Institut Le Rosey en Suisse. Il passe son bac à Grenoble, y obtenant la mention bien.

    Supportant mal la séparation de ses parents en 1954, il décide de venger son père, chassé comme un paria, en regagnant les États-Unis. Il y finance ses études par différents jobs (plongeur dans un restaurant, chauffeur-livreur, testeur psychologique, DJ dans la radio WCX de Détroit) ou en interprétant, dans les cafés autour du campus ou lors de mariages, des airs de son chanteur préféré Georges Brassens, mais est trop timide pour chanter devant un vrai public. C'est en fréquentant le milieu musical qu'il fait la connaissance de Pete Seeger et Bob Dylan.
    Il étudie d'abord la médecine puis choisit la spécialité de l'ethnologie. Il soutient une thèse d'ethnologie sur la tribu des Indiens Hopis à l'université du Michigan et reçoit le diplôme de professeur assistant le jour de ses 23 ans. Son doctorat en poche, il est réformé par les autorités militaires à cause d'un souffle au cœur. Alors qu'il envisage une carrière d'écrivain, il revient en 1962 en France où il rejoint sa mère et ses sœurs. Il y écrit un roman et des nouvelles, écrit pour des magazines américains (New Yorker, Playboy), travaille comme technicien pour son père, puis fait quelques figurations dans ses films. Son père l'engage comme assistant sur le tournage de Topkapi, film où il fait une brève apparition dans le rôle de Josef. Le 13 décembre 1963, il rencontre sa compagne, Maryse Massiera, chez Eddie Barclay ; l'année suivante, il double des films américains et écrit des articles pour Playboy et The New Yorker. En 1965, il apparaît dans le film Nick Carter et le trèfle rouge de Jean-Paul Savignac, aux côtés d'Eddie Constantine, Nicole Courcel et Graziella Galvani, et dans Lady L. ; entre les deux, il est assistant-metteur en scène sur le tournage de "What's New Pussycat?".

    Premiers échecs (1964–1965)

    Maryse Massiera est une connaissance de Catherine Régnier, secrétaire chez CBS Records, entreprise qui s'est récemment installée en France afin d'y distribuer les disques de ses stars américaines. Maryse fait donc passer à son amie une bande sur laquelle Joe Dassin entonne un folk song américain, Freight Train. Son objectif est de graver cette bande sur un disque simple afin de l'offrir à Joe Dassin pour son anniversaire. À l'écoute de la bande, CBS est convaincue de lancer son premier artiste francophone, et, le 26 décembre 1964, Joe Dassin, premier résident français à signer avec une maison de disques américaine, enregistre quatre titres (dont Je change un peu de vent, version française de Freight Train), accompagné de l'orchestre de Oswald d'Andréa, dont deux chansons sont signées Jean-Michel Rivat et Frank Thomas.

    Au mois de juin 1965, il sort un nouvel EP dont le titre phare est Je vais mon chemin. Ce deuxième disque est un nouvel échec. Il ne s'écoule qu'à 2 000 exemplaires environ. Et si, en ce début de carrière, Joe Dassin a quelquefois l'occasion d'interpréter ses chansons à la télévision (notamment Je change un peu de vent et Je vais mon chemin), les médias s'intéressent plus à lui en tant que fils de Jules Dassin qu'en tant que chanteur.

    Début du succès (1965–1966)

    Son troisième EP sort à la fin de l'année 1965. Si Bip-bip ne marque pas encore le marché du disque (environ 25 000 exemplaires sont écoulés), ce titre devient son premier succès d'estime. C'est en tout cas son premier vrai succès radio et, pour la première fois de sa carrière, Joe Dassin fait son apparition dans les hit-parades. Le 31 décembre 1965, Jacques Souplet, nouveau PDG de CBS France, lui présente celui qui deviendra son producteur et ami, Jacques Plait.

    En avril 1966, il sort son quatrième EP (son premier en collaboration avec Jacques Plait). Deux titres sortent rapidement du lot : Ça m'avance à quoi et Comme la lune. Si les ventes sont encore modestes, les titres passent beaucoup en radio et contribuent à la popularité grandissante du chanteur. Joe Dassin est plus que jamais catalogué parmi les chanteurs de folk song français. Au cours de l'été, il sort son premier single, Guantanamera, et l'adaptation d'un traditionnel, Katy Cruel. Si Guantanamera n'est pas un succès qui lui est propre (la chanson sera interprétée entre autres par Nana Mouskouri) et si ce n'est pas lui qui en fera un véritable succès à cette époque, on peut tout de même souligner qu'aujourd'hui sa version a éclipsé toutes les autres et qu'elle est la plus connue en France.

    Joe Dassin effectue également son premier concert en public à l'Ancienne Belgique à Bruxelles. À la fin de l'année, il sort un nouvel EP, (Excuse me lady), ainsi que le tout premier album de sa carrière, Joe Dassin à New-York, album qu'il enregistre à New York. Toujours pas de franc succès commercial, même si Joe Dassin continue lentement sa progression dans les hit-parades.

    Reconnaissance (1967–1968)

    En janvier 1967, André Salvet et Bernard Chevry créent le MIDEM que Joe Dassin va présenter en deux langues. Il sort aussi un nouvel EP le 3 mai 1967 et, cette fois-ci, obtient le premier vrai réel succès de sa carrière avec Les Dalton qui compte un nombre de passages TV records[Lesquels ?]. Viens voir le loup, titre de la face B, est éclipsé et n'obtient qu'un succès d'estime. Sur ce disque, figure la chanson Hello hello qui reste le premier texte de Claude Lemesle écrit pour Joe Dassin. Au cours de l'émission les « Salves d’Or » d'Henri Salvador et dans laquelle il interprète Les Dalton, Jacqueline Salvador lui suggère de chanter en costume blanc qui capte mieux la lumière, conseil qu'il suivra scrupuleusement.

    À l'automne 1967, il signe Bébé requin pour France Gall et enregistre un nouveau single composé de Marie-Jeanne et Tout bébé a besoin d'une maman. Marie-Jeanne (adaptation française de Ode to Billie Joe de la chanteuse américaine Bobbie Gentry), présente un risque commercial mais cette chanson est bonne pour l'image du chanteur. À sa sortie, elle n'est pas encore le classique qu'elle devient par la suite : le disque ne s'écoule qu'à 50 000 exemplaires environ. C'est à la suite du passage à l'Olympia en 1969, que Marie-Jeanne trouve le succès. Quant au 2e titre, il est dans la lignée des Dalton. À la fin de l'année, Joe Dassin sort son nouvel album, Les Deux Mondes de Joe Dassin. En plus de ses succès de 1967, l'album présente quelques reprises de standards américains.

    En mars 1968 sort le nouveau single de Joe Dassin avec La Bande à Bonnot. La chanson devient un classique de l'artiste au fur et à mesure des années. Un mois à peine plus tard, il sort un nouveau 45T, Siffler sur la colline. En pleine période de mai 68, le titre rencontre un grand succès commercial : 500 000 copies sont vendues en France. Joe Dassin devient avec ce titre une véritable vedette et remporte le premier disque d'or de sa carrière. En novembre 1968, Joe Dassin confirme son succès en sortant Ma bonne étoile, une reprise d'une chanson italienne (comme Siffler sur la colline) avec des paroles de Pierre Delanoë. Le titre s'installe en tête des hit-parades et remporte un nouveau disque d'or (367 000 exemplaires). La face B du disque Un peu comme toi rentre également dans les hit-parades. Cette période marque également la fin de la collaboration entre Joe Dassin, Jean-Michel Rivat et Franck Thomas. Le nouveau parolier favori de Joe Dassin devient donc Pierre Delanoë. En mars 1969, Le Petit Pain au chocolat, toujours adapté de l'italien par Delanoë, devient son nouveau grand succès (447 000 copies). Joe Dassin est de nouveau en tête des hit-parades. La face B est Le Temps des œufs au plat, signée Ricky Dassin et Claude Lemesle.

    Tournées et récompenses (1969)

    Le 1er avril 1969, Joe Dassin est victime d'un premier infarctus. Reprenant ses tournées, il rencontre Boby Lapointe, qui lui présente Georges Brassens et l'emmène en tournée. L'année 1969 se poursuit par Les Champs-Élysées, une adaptation anglaise par Pierre Delanoë de Waterloo Road de Lionel Morton, et Le Chemin de papa, cosigné par Dassin et Delanoë. Les deux chansons se vendent à plus de 550 000 exemplaires chacune. Les Champs-Élysées est l'un des plus grands succès de Joe Dassin et est par la suite traduite en plusieurs langues (allemand, italien, anglais, japonais). C'est en quelque sorte son premier succès international…

    Le 22 octobre 1969, Joe Dassin termine sa tournée à l'Olympia avant de recevoir le grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros pour l'album Le Chemin de papa, qui est l'album le plus vendu de sa carrière (presque 800 000 exemplaires) et dans lequel il reprend l'ensemble de ses hits précédents : La Bande à Bonnot, Siffler sur la colline, Ma bonne étoile, Le Petit Pain au chocolat, Les Champs-Élysées, Le Chemin de papa ou encore Mon village du bout du monde. Joe Dassin est devenu en deux ans le plus grand vendeur de disques en France et l'une de ses plus grandes vedettes, ses concerts affichant désormais complet.

    Pour la première fois, il est classé au hit allemand avec Die Champs-Élysées. Début 1970, il sort un nouveau single composé de deux nouveaux titres : C'est la vie Lily et Billy le Bordelais. Le disque s'écoule à 422 000 copies. À la suite du titre Billy le Bordelais (une de ses compositions), Joe Dassin est intronisé « Compagnon de Bordeaux » par le conseil de la ville.

    Décès

    Tombe de Joe Dassin au cimetière d'Hollywood à Los Angeles, Californie.
     

    Après avoir fait une énorme tournée en Europe dont il sort très fatigué, sans avoir obéi à son médecin qui lui avait conseillé de se reposer, il part à Tahiti pour une quinzaine de jours de vacances et de repos… Le 20 août 1980, Joe Dassin meurt à l'âge de 41 ans à la suite d'un infarctus du myocarde à Papeete (Tahiti). Il déjeunait alors avec sa famille et des amis dans le restaurant Chez Michel et Éliane lorsque soudainement, à 12 h 30, il est pris d'un malaise et s'effondre sur sa chaise. La seule ambulance de Papeete est indisponible et n'arrive sur les lieux qu'environ quarante minutes après l'attaque cardiaque. Le cœur de Joe Dassin bat encore à l'hôpital mais de façon très aléatoire. Malgré un massage cardiaque et un essai de réanimation, le médecin ne peut que constater son décès.

    Une plaque à sa mémoire est visible à Papeete au bar « le Rétro » sur le front de mer où il est mort, au premier étage. Son monument funéraire se trouve à l'Hollywood Forever Cemetery, cimetière juif d'Hollywood à Los Angeles (Californie).

    Vie privée

    Le 18 janvier 1966, Joe Dassin se marie avec Maryse Grimaldi. Après avoir avorté à plusieurs reprises « pour qu'elle puisse continuer à le suivre dans ses nombreuses tournées », elle lui donne son premier fils, Joshua, né le 12 septembre 1973 mais mort prématurément, cinq jours après sa naissance. Joe Dassin est alors animateur d'une série d'émissions radio, Western Story, sur les antennes de Radio Luxembourg.

    Séduit par l'environnement de Feucherolles, il y fait construire une très grande maison de 800 m² dans laquelle il vivra avec sa famille de 1975 à 198022. Ses deux enfants y passeront leur petite enfance.

    Le 5 mai 1977, il divorce à l'amiable de Maryse Grimaldi. Il a en effet rencontré Christine Delvaux, fille d'un commerçant de Rouen, dans une boîte à la mode de Courchevel où il séjournait pour ses vacances d'hiver, puis s'étant perdus de vue, ils se sont retrouvés chez Castel au cours d'une soirée entre amis. Le 14 janvier 1978, il se marie avec Christine Delvaux à Cotignac. Lors d'un gala qu'il effectue gratuitement dans cette même commune, la municipalité lui offre un terrain. Il fera construire une maison de vacances qu'il occupera plusieurs années. Le 14 septembre 1978, son fils Jonathan naît à l'hôpital américain de Neuilly. Le 22 mars 1980 naît son second fils, Julien. Christine Delvaux meurt en 1995, à l'âge de 50 ans, foudroyée par une crise d'asthme.

    Postérité

    Trente-cinq ans après sa mort, Joe Dassin se situe en quatorzième position dans le classement des chanteurs ayant vendu le plus de disques en France, et son fils cadet Julien Dassin consacre, en octobre 2010, une comédie musicale à la mémoire de son père. En 2013, la chanteuse Hélène Ségara, après la demande de Julien Dassin, rend hommage à Joe Dassin en composant l'album Et si tu n'existais pas, album de douze duos virtuels reprenant ses plus grands succès. L'album est promu disque de platine en quelques semaines seulement.

     

    Joe Dassin, est donc, comme beaucoup d'autres, un chanteur que j'apprécie tout spécialement pour sa belle voix de basse et sa très célèbre chanson "Champs Elysées" (chanté de nombreuses fois par un grand nombre de personnes), ainsi que d'autres encore très connus également...que je regrette donc car si il était toujours parmi nous il aurait encore composé de très belles chansons.

     

    Voici mes titres préférés parmi toutes ses chansons (vidéos + paroles ):

     

     

     

     

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    Edith Piaf> Résumé de sa vie

    Née à Paris (France) le 19/12/1915 ; Morte à Plascassier, Alpes Maritimes (France) le 10/10/1963

    La vie d’Edith Piaf aura été brève et intense, le destin la rattrapant toujours lors de brefs instants de bonheur. La "môme" n’aura jamais su se guérir des blessures de l’enfance et des désillusions de l’amour. Elle a dédié sa vie à son public, sa relation la plus fidèle et la plus sincère.

    Le patrimoine laissé par Piaf est immense et nombre de ces chansons à l’image de "La vie en rose", de "L’hymne à l’amour" ou de "Non, je ne regrette rien" demeurent encore dans l’inconscient collectif.

    Piaf est sans conteste l’artiste féminine qui aura le plus marqué le XXème siècle, tant par la grandeur de sa voix que par son destin des plus tragiques.

    > Une enfance sans attache

    Issue d’une famille d’artistes de rue, Edith Giovanna Gassion naît à Paris dans le quartier de Belleville, le 19 décembre 1915. Son père est contorsionniste dans un cirque itinérant. Sa mère est chanteuse de rue. Edith ne connaît pas l’existence d’une enfant normale et mène une vie déstructurée. Elle fait face à la solitude et aux premières déceptions lorsque sa mère l'abandonne pour gagner sa vie.

    Son père, soucieux du bien être de sa fille, prend la décision de la protéger et la confie à sa grand-mère paternelle, patronne d’une maison close en Normandie, avant de partir au front. A l’âge de huit ans, Edith développe une maladie des yeux, la kératite. Elle devient aveugle mais ressort miraculée.

    A la fin de la guerre, Edith et son père repartent sur les routes où tous deux mènent une vie de Bohème. C’est en accompagnant son père lors de ses spectacles de rue qu’Edith se découvre un talent pour la chanson. Elle dispose d’une voix unique qui va lui permettre d’atteindre le firmament des stars. A 15 ans, fatiguée de cette vie itinérante, Edith part vivre sa vie. Elle rencontre son premier amour Louis Dupont, qu’elle surnomme affectueusement "P’tit Louis". En 1933, une petite Marcelle naît de leur rencontre. Cependant, le bonheur est de courte durée. A l’âge de deux ans, Marcelle meurt d’une méningite foudroyante.

    > Des débuts prometteurs

    Edith repart dans le Paris dépravé noyer son chagrin. Elle est souvent accompagnée de sa meilleure amie, Simone, dite "Momone". Les deux amies sont inséparables et font les quatre cent coups ensemble. Parallèlement à cette vie de débauche, Edith chante dans les rues de Pigalle et de Belleville où elle commence, grâce à son don, à gagner sa vie.

    C’est le plus grand des hasards qui met Louis Leplée sur sa route. Gérant du cabaret Le Gerny's des Champ Elysées, il est le premier homme à lui faire confiance. Il l’engage dans son cabaret et la rebaptise "La môme Piaf". Comme l’oiseau, Edith, malgré sa petite taille – elle ne mesure qu’1m47 – dégage une force de caractère inégalable et une voix hors du commun. Elle est très vite repérée par le Paris artistique de l’époque. Jacques Canetti, l’un des producteurs les plus influents, est immédiatement impressionné. Il la signe sur son label Polydor où elle enregistre son premier disque "Les mômes de la cloche".

    Cependant, le destin la rattrape une nouvelle fois lorsque Louis Leplée est assassiné. Ce fait divers, relayée dans la presse de l’époque, ternit un temps la carrière d’Edith. Elle ressort profondément meurtrie de cet épisode mais se relève pourtant. Sa rencontre avec Raymond Asso lui redonne de nouveaux espoirs. Amoureux de Piaf, ce dernier insiste pour lui faire écouter "Mon légionnaire" sur une musique de Marguerite Monnot, qui sera l’amie d’Edith jusqu’à la fin de sa vie. Il devient son auteur attitré, son amant et son coach vocal. En  janvier 1937, Edith  enregistre "Mon légionnaire". "La môme" n’est plus, ce sont les premiers débuts d’Edith Piaf.

    > Le chemin du succès

    A seulement 23 ans, Edith Piaf trouve son premier engagement. Sous les conseils de Raymond Asso, elle est formée pendant des mois pour devenir une grande artiste du Music Hall. Elle fait ses premiers pas sur la scène de l’ABC où elle connaît son premier triomphe. Très vite, elle passe en tête d’affiche à Bobino. Edith devient une star et se tourne vers de nouveaux horizons sans abandonner la chanson. Elle rencontre le comédien Paul Meurisse qui sera son amant pendant deux ans. C’est auprès de lui qu’elle fera ses débuts au théâtre dans Un bel indifférent puis au cinéma dans Montmartre sur scène. Sur ce dernier tournage, elle fait la rencontre de Henri Contet qu’elle prend comme nouveau pygmalion et qui sera un des auteurs majeurs de sa carrière. Son talent pour l’art dramatique lui vaudra de tourner dans une dizaine de films. Pendant l’occupation allemande, Piaf continue à chanter tout en faisant acte de résistance dans des textes aux messages cachés.

    En 1944, Piaf est une artiste accomplie. Sa rencontre avec Montand est une nouvelle étape dans sa carrière. Elle le prend sous son aile et fait de lui un artiste. Parallèlement, elle noue une relation amoureuse avec lui. Sur l’écran, on peut voir le couple dans le film Etoiles de la lumière. Toute sa vie, la chanteuse ne cessera de mêler ses liaisons à sa vie artistique, aidant ses amants à accéder à la célébrité. Edith révèle également un talent pour l’écriture. A la fin de l’année 1945, elle écrit l’un de ses plus célèbres succès internationaux "La vie en rose".

    Pourtant, Edith Piaf n’est pas comblée par le succès. Elle pense déjà étendre sa carrière à la conquête de nouveaux territoires. En 1947, elle lance la carrière des Compagnons de la chanson. Ensemble, ils chantent "Les trois cloches" et embarquent pour les Etats-Unis où ils connaissent un succès relatif. Piaf se sent incomprise, mal aimée. Une critique élogieuse lui redonne espoir. Elle décide donc de persévérer et s’installe pendant quatre mois comme tête d’affiche d’un cabaret huppé de Manhattan. Elle conquiert peu à peu le cœur des américains. C’est d’ailleurs aux Etats-Unis que Piaf fera ses plus belles rencontres. Elle croise le chemin de Marlene Dietrich qui restera l’une de ses plus fidèles amies et de Marcel Cerdan, l’amour de sa vie. 

    Le boxeur français est marié mais la passion qu’il vit avec Edith n’a pas d’égal. Ce couple restera l’un des plus magiques et des plus tragiques du XXème siècle. Marcel Cerdan meurt dans un accident d’avion, le 27 octobre 1949, alors qu’il venait rejoindre Edith, à New York. La môme ne se remettra jamais de ce nouveau coup du destin. Elle surmonte l’épreuve dès le lendemain en montant sur scène et livre une interprétation poignante de "L’hymne à l’amour", qu’elle dédie à son amour perdu. Mais c’est une femme brisée par le chagrin qui naît ce soir là et le désespoir, mué en dépressions chroniques, ne la quittera plus jamais.

    > Entre succès et désespérances

    Dès 1950, Piaf refait surface et chante à la salle Pleyel. Elle fait également bientôt la rencontre de Charles Aznavour. Ce dernier multiplie les casquettes. Il est son chauffeur, son secrétaire mais aussi son confident. Il lui écrit également quelques titres dont l’adaptation française de "Jezebel" et le morceau "Plus bleu que tes yeux" qu’il reprendra en duo virtuel en 1997 sur son album Plus bleu. Piaf est encore une fois à l’origine d’une carrière prometteuse. En 1951, une nouvelle épreuve attend la chanteuse. Elle subit deux accidents de voiture et en ressort fragilisée. Elle est contrainte d’apaiser ses douleurs par des prises régulières de morphine qu’elle mélange avec de l’alcool. Cette consommation devient une véritable dépendance qui l’anéantira physiquement.

    La fin de la vie d’Edith Piaf est à l’image de sa destinée, entre succès professionnels et désespoirs sentimentaux. Edith poursuit son rêve de princesse en épousant Jacques Pills, un chanteur français mais le mariage célébré à New York sera de courte durée. En 1953, Edith Piaf commence à se reprendre en main et subit sa première cure de désintoxication. L’entourage cache l’état de la grande dame à la presse. La chanteuse reste même des mois sans sortir de chez elle. C’est grâce au métier qu’Edith revient à la vie, notamment lors de sa rencontre avec son public à l’Olympia en 1955. Elle repart à l’assaut des Etats-Unis jusqu’à atterrir dans la mythique salle du Carnegie Hall de New York où elle est accueillie avec émotion. Les Etats-Unis seront également pour elle la voix de la rédemption. En 1957, elle fait une ultime cure de désintoxication à New York qui la débarrasse de ses vieux démons.

    Jusqu’à la fin de sa vie, Piaf sera professionnellement comblée. Elle vivra pour son public quitte à s’épuiser sur scène. En 1958, un nouvel accident avec son amant de l’époque, Georges Moustaki, la fragilise. A partir de ce moment, elle se fera plus discrète. En 1961, elle revient néanmoins sur scène pour sauver la célèbre salle parisienne, l’Olympia, de la faillite. Elle y livre son dernier testament "Non, je ne regrette rien" et, épuisée, s’écroulera sur scène à de multiples reprises. A l’été 1961, elle rencontre le dernier homme de sa vie, Théo Sarapo, un jeune chanteur grec de 26 ans. Elle l’épouse l’année suivante. Edith Piaf décède le 10 octobre 1963 dans sa résidence du sud. Elle n’a que 47 ans mais les excès et les souffrances de la vie lui en donnent 20 de plus. Toute son existence, Piaf aura vécu pour les autres, pour son public, pour ses amants. Elle a tout donné et reste encore aujourd’hui l’une des plus grandes voix de la chanson française.

     

    Edith Piaf est pour moi l'une des plus grandes artistes françaises, que j'apprécie beaucoup pour sa voix et tout spécialement pour la plus part de ses chansons les plus célèbres (comme La Vie en Rose) et qui aurait sans doute fait d'autres chansons à succès, mais qui malheureusement, comme Balavoine, a eu une vie bien courte & tragique.

     

    Voici mes titres préférés parmi toutes ses chansons (vidéos + paroles pour certains):

     

     

     

     

     

     

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  • Daniel BalavoineLes grandes lignes de sa vie

    Daniel Balavoine est un auteur-compositeur-interprète français, né le 5 février 1952 à Alençon (Orne) et mort dans un accident d'hélicoptère le 14 janvier 1986, à huit kilomètres de Gourma-Rharous (Mali), en marge du Paris-Dakar.

    Porté par sa très haute tessiture et sa grande étendue vocale, il connait le succès en 1978 et 1979 avec son titre Le Chanteur et son rôle de Johnny Rockfort dans l'opéra-rock Starmania de Michel Berger et Luc Plamondon. Dans son travail de composition, Daniel Balavoine prend comme modèle son ami Michel Berger et revendique ses influences anglo-saxonne (Genesis, Yes, Simple Minds, Tears for Fears, U2, Queen…).

    Dans les dernières années de sa vie, il évolue vers une pop à dominance électronique dont il reste l'un des pionniers en France.

    Réputé pour sa dimension sociale et ses prises de position médiatiques, il n'hésite pas à provoquer les corporations ou le monde politique dans des interventions restées célèbres. Durant les années 1985-1986, il s'engage personnellement en faveur de l'Afrique par le biais du Dakar et devient l'un des premiers artistes « humanitaires » français. C'est au cours d'une opération destinée à acheminer des pompes à eaux aux populations locales qu'il perd la vie dans le crash d'un hélicoptère.

    En dépit de sa courte carrière et d'une mort prématurée, Daniel Balavoine a écrit et composé plus d'une centaine de titres, et demeure aujourd'hui encore l'un des artistes francophones les plus populaires, fort de près de 20 millions de disques vendus et de tubes comme Mon fils ma bataille, Tous les cris les SOS, L'Aziza ou encore La vie ne m'apprend rien. En 2005 il figure sur la liste des 100 français les plus célèbres établie par sondage BVA ; il y est classé dix-neuvième. À l'instar de Jean-Jacques Goldman, sa ligne mélodique inspirera de manière profonde la variété française des années 1990 et du début des années 2000.

     

    > Quelques vidéos sur Daniel Balavoine (parmi tant d'autres à voir sur YouTube)

     

    > L'Association Daniel Balavoine :

    L'Association Daniel Balavoine, loi 1901, a été créée en mars 1986, par les amis et la famille, pour répondre à l'appel de ceux qui souhaitaient continuer l'action de Daniel Balavoine et Thierry Sabine en Afrique de l'Ouest. Son but principal est de fournir des motopompes d'irrigation pour la culture du riz au Sénégal, en Mauritanie et au Mali (tracé du Paris-Dakar). Ce matériel est destiné aux coopératives villageoises, pour leur permettre d'atteindre l'auto-suffisance alimentaire. L'association est apolitique et sans position religieuse, et se veut ouverte à tous.

     

    > Hommages :

    Quatre jours après sa mort, Jean-Jacques Goldman lui a rendu hommage en direct dans Champs-Élysées en lui dédiant sa chanson Confidentiel, dont les paroles reflètent son état d'âme vis-à-vis du disparu31.

    Alors qu'elle remporte le concours « Tremplin de la musique du Festival de Wallonie » en 1986, Lara Fabian décide de faire figurer sur la face A de son premier 45 tours la chanson écrite et composée en hommage à Daniel Balavoine par Marc Lerchs L'Aziza est en pleurs. Remarquée par Claude Rappé de RTL, elle sera sélectionnée par le producteur Hubert Terheggen pour représenter le Luxembourg à l'Eurovision 1988.

    Michel Berger a écrit et composé pour France Gall la chanson Évidemment (sur l'album Babacar, en 1987), en hommage à Daniel Balavoine. Il lui a également fréquemment dédié sa chanson La Minute de silence lors de concerts. Michel Berger écrira sur son dernier disque "Double jeu", la chanson "La lettre" en hommage à Daniel Balavoine et sa compagne, Corinne.

    Dans son album Rocktambule (1988), Catherine Lara rend également hommage à Daniel Balavoine avec la chanson I.E.O.

    De même, Francis Cabrel enregistre sur son album Sarbacane (1989) la chanson Dormir debout dans laquelle il rend hommage à « l'homme qui courait après Lucie » et « l'homme qui pouvait sauver l'amour ».

    Jeanne Mas interprète systématiquement une chanson de Daniel Balavoine lors de ses tournées en France32 depuis la mort de ce dernier.

    En 1990, Johnny Hallyday inscrit pour la première fois à son répertoire Je ne suis pas un héros, qu'il dédie lors de son tour de chant à Daniel Balavoine. Sortie en single, cette version live devient un tube et cela malgré la censure qui l'interdit de radio et de télévision durant la Guerre du Golfe33. (voir album live Dans la chaleur de Bercy).

    En 1997, les Enfoirés reprendront Sauver l'amour, puis en 2004 Tous les cris les SOS comme hymnes officiels.

    En 2010, le rappeur Soprano lui rend aussi hommage dans sa chanson Hiro en affirmant vouloir remonter le temps pour « boycotter » son décollage.

    Marc Lavoine a pour sa part interprété Sauver l'amour en duo avec Joana Balavoine, fille de l'artiste disparu, lors de l'émission Daniel Balavoine, Évidemment diffusée en juin 2011.

     

    Daniel Balavoine a toujours été pour moi l'un des plus grands chanteurs, toutes générations confondues, il est également l'un de mes chanteurs favoris (si ce n'est mon préféré), et aujourd'hui encore je regrette beaucoup sa disparition. C'est donc un vrai bonheur pour moi de l'écouter encore & toujours et d'interpréter toutes ses chansons et en particulier celles qui me touchent le plus...

     

    Voici donc mes chansons préférées parmi une centaine de ses titres (vidéos + paroles pour certains): 

           

     

     

     

     

     

     

            

             

     

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